L’UNESCO soutient l’inscription de la cuisine italienne au patrimoine mondial

Publié le 10/11/2025 – 15:53 UTC+1. L’UNESCO a émis un premier avis favorable à l’inscription de la Cuisine italienne au Patrimoine mondial immatériel. La décision finale est attendue à New Delhi, du 8 au 13 décembre.

Ce que l’inscription UNESCO changerait pour vos repas du quotidien

Une inscription au Patrimoine mondial immatériel distingue des savoir-faire transmis de génération en génération. Pour la Culture italienne, cela signifie reconnaître la tradition culinaire comme un rituel social, familial et convivial, pas seulement comme une liste de plats célèbres.

Concrètement, cela vous aide à cuisiner mieux, sans compliquer la vie. Le cœur de la Cuisine méditerranéenne s’appuie sur des gestes simples : une bonne huile d’olive, un assaisonnement juste, la maîtrise de la cuisson al dente. Cette approche encourage des courses plus réfléchies, une table plus saisonnière et des moments partagés. Pourquoi ne pas instaurer un “dimanche des pâtes” où chacun met la main à la pâte ?

Les institutions italiennes rappellent que seule la pizza napolitaine possède déjà un statut UNESCO (2017). Si la Cuisine italienne dans son ensemble était reconnue, elle deviendrait la première cuisine nationale à franchir cette étape. Le ministre Francesco Lollobrigida salue l’engouement mais invite à la prudence jusqu’au 10 décembre, tandis que le professeur Pier Luigi Petrillo souligne que le Comité intergouvernemental peut encore revoir l’avis technique.

À l’échelle du foyer, traduisez cette actualité en trois décisions simples. D’abord, clarifiez votre garde-manger avec quelques produits repères (tomates pelées, anchois, olives taggiasche, câpres de Pantelleria). Ensuite, planifiez un menu hebdomadaire avec un primo végétal, pour l’équilibre. Enfin, redécouvrez un rite convivial : mettre du pain de qualité sur la table et donner à chacun la liberté de “scarpetta”.

• 🍅 Optez pour des produits de saison et une huile d’olive fiable.
• 🍝 Pensez “structure de repas” : antipasto, primo, secondo, contorno, dolce.
• 🕰️ Réservez 30 minutes au moins une fois par semaine pour une recette authentique.
• 📚 Notez les gestes utiles : saler l’eau des pâtes, émulsionner avec l’eau de cuisson.
• 🛒 Consultez des adresses sûres, par exemple ce guide de meilleures adresses italiennes.

Pour approfondir les bases, découvrez une sélection de recettes et d’astuces sur délices de cuisine italienne, ou explorez les paysages gourmands de la capitale dans Paris et la gastronomie italienne. Vous pouvez aussi vous inspirer d’émissions qui valorisent les saveurs italiennes, comme ici avec une balade télévisuelle gourmande.

Retenez ceci : l’UNESCO protège des pratiques vivantes. La meilleure manière de soutenir cette candidature consiste à cuisiner, partager, transmettre.

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Bien acheter: reconnaître l’authentique et éviter l’Italian sounding

Le succès de la Gastronomie italienne attire les imitations. Les packagings aux couleurs du drapeau, les faux noms de fromage ou les sauces “alla” quelque chose fabriquées loin de la Culture italienne brouillent les pistes. La bonne réaction n’est ni la suspicion généralisée ni le snobisme, mais des réflexes simples à appliquer au supermarché et chez l’épicier.

D’abord, fiez-vous aux labels reconnus : DOP, IGP, STG. Ensuite, lisez l’adresse du producteur et l’origine des matières premières. Enfin, comparez la liste d’ingrédients : plus elle est courte, plus c’est souvent fidèle à la tradition culinaire. La candidature UNESCO renforce cette vigilance, comme l’ont rappelé des initiatives publiques visant à défendre l’authenticité du “Made in Italy”.

Pour les fêtes, privilégiez des produits nobles en petite quantité, plutôt qu’un panier rempli de compromis. Une burrata correcte, une belle huile des Pouilles, un vinaigre traditionnel de Modène, et la table s’illumine. Si vous hésitez, inspirez-vous d’articles dédiés à la sélection et au service, par exemple ces secrets de dégustation pour les fêtes ou ces conseils italiens pour servir le caviar — des logiques de qualité transposables à tous les produits.

• 🔎 Cherchez les labels DOP/IGP et l’adresse complète du producteur.
• 🧾 Lisez la liste d’ingrédients : courte, claire, sans additifs superflus.
• 🇮🇹 Méfiez-vous des noms italiens “fantaisie” sans preuve d’origine.
• 🧀 Comparez textures et affinages (ex. Parmigiano Reggiano 24 mois vs “Parmesan”).
• 📍 Appuyez-vous sur des adresses fiables comme ces commerces recommandés.

Pour un achat serein, pensez à une balade gourmande près de chez vous. Les récits de terrain aident à affûter le regard, comme cette exploration du cibo di strada à La Ciotat ou ce focus sur des restaurateurs engagés à Bordeaux avec Gruppo MIMO. Vous y verrez comment l’art culinaire s’exprime quand les produits sont respectés.

Dernier conseil simple : si une étiquette vous paraît trop belle pour être vraie, posez deux questions — où est-ce produit, qui l’a fait ? — et laissez la réponse guider votre panier.

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Un menu “UNESCO à la maison” facile à mettre en place

La Cuisine italienne se vit par strates. Un repas type commence par un antipasto, puis un primo (pâtes, risotto, soupe), un secondo (viande, poisson, œufs), un contorno (accompagnement de légumes) et se termine par un dolce ou un fruit. Voici un menu testé pour une table de six, simple, de saison, et compatible avec un soir de semaine élargi.

Menu conseillé et organisation

Antipasto: bruschette à la tomate confite et anchois, légumes grillés marinés. Primo: spaghetti aglio, olio e peperoncino, avec une touche d’eau de cuisson pour l’émulsion. Secondo: poulet aux olives et citron à la sicilienne. Contorno: fenouil et orange, huile nouvelle. Dolce: panna cotta au café. L’ensemble illustre la cuisine méditerranéenne : légumes, herbes, agrumes, céréales, peu de sucre.

• ⏱️ J-1: préparer les légumes marinés et la panna cotta.
• 🧄 H-1: confire doucement l’ail pour le primo.
• 🍗 H-45: lancer la cuisson du poulet, four à 190°C.
• 🍝 H-15: cuire les pâtes, garder une louche d’eau.
• 🍊 H-10: assembler le fenouil, l’orange, sel, poivre, huile.

Si vous aimez les soirées thématiques, inspirez-vous d’événements conviviaux comme cette soirée italienne à Verdun qui montre comment créer du lien autour d’un repas. À Paris, cap sur des parcours de goût avec cette sélection gourmande qui met la ville en appétit.

En filigrane, souvenez-vous que l’inscription UNESCO valorise des recettes authentiques mais surtout les gestes, le rythme des saisons et la table partagée.

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Transmettre la tradition culinaire: famille, école, quartier

La force d’un patrimoine immatériel, c’est la transmission. Imaginez la famille Rossi à Modène : le grand-père montre la coupe des tagliatelle, la mère dose le vinaigre traditionnel, les enfants salent l’eau des pâtes “comme la mer”. Cette scène réunit savoir-faire, langage, signes, et rite social. Tout ce que l’UNESCO valorise.

Pour transposer cela chez vous, adoptez trois leviers. D’abord, ritualisez un atelier court chaque semaine : torsader des gnocchi, rouler des polpette, ciseler du basilic. Ensuite, racontez l’origine des produits : qui cultive, où, comment ? Enfin, créez du lien de quartier : une dégustation d’huile, une soirée “sauce tomate”, un échange de recettes de grand-mères.

Les écoles culinaires de quartier, les associations et les artisans jouent un rôle clé. À La Ciotat, un focus sur la rue donne à voir une Italie de poche, comme le montre ce reportage sur le cibo di strada. À Bordeaux, des enseignes comme Gruppo MIMO articulent pédagogie et hospitalité, ce qui aide à maintenir vivant l’art culinaire.

• 👨‍🍳 20 minutes d’atelier hebdo: un geste, un produit, une histoire.
• 📖 Un carnet de recettes authentiques familial, daté et illustré.
• 🗺️ Une carte des origines: d’où vient chaque ingrédient clé.
• 🤝 Un dîner partagé par saison: printemps verdure, été tomates, automne champignons, hiver agrumes.
• 🎶 Un clin d’œil aux autres patrimoines vivants (yodel suisse, Son cubain, origami japonais) pour ouvrir le regard.

Pour nourrir cette dynamique, explorez des inspirations télé et terrain autour des saveurs italiennes, puis fixez un rendez-vous récurrent. La répétition crée la mémoire collective.

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Voyager et consommer autrement: itinéraires, adresses, bon sens

L’inscription UNESCO d’une pratique attire souvent le regard du monde. Pour éviter la “surconsommation de lieux” et la standardisation, adoptez une éthique de voyage et de table. Cherchez les artisans réels, préférez les saisons, fuyez les menus trop longs et les vitrines criardes. L’objectif n’est pas de courir tout voir, mais de bien vivre ce que vous voyez.

Commencez près de chez vous. À Paris, cartographiez les quartiers où la Gastronomie italienne reste personnelle, avec ce guide sur les tables et épiceries de confiance. Si vous voyagez, laissez-vous guider par des ressources qui décryptent la “foodisation” du tourisme, comme cet article sur la foodisation et la cuisine. Vous apprendrez à distinguer une mise en scène pour selfies d’une vraie cuisine de quartier.

Les autorités italiennes rappellent que d’autres traditions sont évaluées en parallèle (yodel suisse, Son cubain, origami japonais, vin passito chypriote, rites mexicains autour de la Passion). Cette pluralité montre que le patrimoine immatériel n’est pas une compétition mais une mosaïque. L’Italie, déjà riche de sites matériels et immatériels (chant lyrique, Via Appia, “maisons des fées” en Sardaigne), ajoute une pièce majeure avec sa table.

• 🧭 Une ville, une spécialité, un artisan: un fil rouge simple.
• 🌦️ Choisir la saison juste pour chaque produit (truffe, agrumes, artichauts).
• 📚 Demander l’histoire du plat au personnel de salle: un détail change tout.
• 📸 Manger avant de photographier: la chaleur compte pour la texture.
• 📌 Garder une liste évolutive d’adresses fiables, comme ce parcours des meilleures adresses.

Pour varier les plaisirs sans quitter votre ville, construisez une soirée à thème en vous inspirant d’initiatives locales (voir une soirée italienne réussie) et d’explorations urbaines comme ce guide parisien. L’important n’est pas l’exotisme, mais la sincérité des produits et la cohérence des gestes.

Gardez en tête la date de la décision finale. Qu’elle soit positive ou non, le meilleur hommage à rendre à cette candidature reste de cuisiner et de transmettre, chez vous et avec vos proches.

Préserver la diversité régionale: du geste local à la table mondiale

La Cuisine italienne, ce n’est pas un plat unique, mais l’assemblage de cuisines locales. De la Ligurie aux Pouilles, du Trentin à la Sicile, chaque terroir propose ses textures, ses céréales, ses légumes, ses charcuteries, ses fromages. La vraie modernité consiste à respecter cette diversité, plutôt qu’à lisser les différences au profit d’une carte touristique.

Pour votre table, cela signifie choisir un fil régional par repas. Un soir ligure (pesto au mortier, trofie, focaccia), un dimanche romain (cacio e pepe, abbacchio, puntarelle), un jeudi milanais (risotto allo zafferano, ossobuco, gremolata). Varier les régions, c’est enrichir votre palais et apprendre un vocabulaire culinaire.

Cette logique s’applique aux restaurants et aux épiceries. Une adresse sérieuse revendique des producteurs, des saisons, parfois un volume limité. Les itinéraires urbains aident à repérer ces lieux, notamment via des guides comme cette sélection parisienne et des listes d’adresses solides qui valorisent l’art culinaire sans folklore.

• 🌿 Un repas = une région: cohérence des produits et des vins.
• 🧂 Respecter le sel et l’amertume: marqueurs italiens oubliés.
• 🔥 Maîtriser la chaleur: sauter, mijoter, griller, pas tout bouillir.
• 🧺 Panier court, produits sûrs: huile, pain, légumes, un fromage.
• 🎟️ Programmez une dégustation locale par mois et notez vos découvertes.

Pour élargir vos horizons sans vous perdre, appuyez-vous sur des contenus qui racontent la table avec précision, comme ces découvertes culinaires. La diversité régionale, bien ordonnée, fait de vous un convive attentif et un cuisinier curieux.

Que signifie concrètement une inscription UNESCO pour la cuisine italienne ?

La reconnaissance concerne des pratiques vivantes (gestes, rituels, transmission), pas des recettes figées. Elle valorise les savoir-faire, la convivialité et l’éducation au goût, et encourage la protection des produits et des métiers liés à la table italienne.

Comment soutenir cette candidature à la maison ?

Cuisinez des recettes authentiques, choisissez des produits DOP/IGP, transmettez un geste par semaine, organisez un repas régional. Le meilleur soutien, c’est de faire vivre ces pratiques chez vous et autour de vous.

Quels pièges éviter lors des achats ?

Méfiez-vous de l’Italian sounding : noms italiens vagues, adresses floues, listes d’ingrédients longues. Cherchez l’origine, un label fiable et un producteur identifié.

La pizza napolitaine est-elle déjà au Patrimoine mondial ?

Oui, l’art du pizzaiolo napolitain est inscrit depuis 2017 au patrimoine culturel immatériel. La candidature actuelle vise la cuisine italienne dans son ensemble, une première mondiale si elle est confirmée.

Quand la décision finale sera-t-elle connue ?

Lors de la réunion du Comité intergouvernemental de l’UNESCO à New Delhi, du 8 au 13 décembre. Les autorités italiennes invitent à patienter jusqu’au 10 décembre pour s’enthousiasmer définitivement.

Source: fr.euronews.com