La gastronomie italienne honorĂ©e au patrimoine immatĂ©riel de l’UNESCO

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La reconnaissance de la cuisine italienne par l’UNESCO consacre un art de vivre fait de gestes simples, de terroirs pluriels et d’une convivialitĂ© quotidienne. Voici comment cette distinction peut inspirer votre table et votre maison.

Peu de temps ? Voici l’essentiel :

✅ Points clĂ©s 🍝 🔎 DĂ©tails utiles
Une gastronomie italienne au patrimoine immatĂ©riel 🌍 L’UNESCO valorise des traditions culinaires vivantes: transmission familiale, saisonnalitĂ©, rituels et convivialitĂ©, bien au-delĂ  des recettes iconiques.
Des habitudes Ă  adopter chez vous 🏡 Constituez un garde-manger simple: huile d’olive, tomates en conserve, herbes, fromage affinĂ©, capres, et plusieurs formats de pĂątes pour cuisiner vite et bien.
Éviter les clichĂ©s đŸš« La reconnaissance ne hiĂ©rarchise pas les cuisines: la cuisine italienne du quotidien et la technique française coexistent (pensez au homard Ă  la diable cĂŽtĂ© français).
Explorer les rĂ©gions đŸ—ș Des pizzaioli napolitains aux trattorie toscanes: chaque territoire offre des gestes, produits et rythmes spĂ©cifiques Ă  dĂ©couvrir.

UNESCO et art de vivre italien: ce que cette reconnaissance change (pour de vrai)

Inscrire la gastronomie italienne au patrimoine immatĂ©riel dĂ©tourne le regard des seules recettes pour le poser sur les pratiques: le marchĂ© du matin, la sauce qui mijote, l’apĂ©ritif qui prolonge la journĂ©e. L’UNESCO distingue une culture culinaire partagĂ©e par des millions de familles, sur place et Ă  l’étranger, oĂč la cuisine est surtout un lien social. Cette distinction encourage Ă  prĂ©server des savoir-faire du quotidien: choisir un bon fromage, goĂ»ter l’huile d’olive, reconnaĂźtre un basilic parfumĂ©, battre un Ɠuf pour une carbonara authentique.

Dans les foyers, ces gestes se transmettent par osmose. Un enfant qui regarde la nonna façonner des orecchiette hĂ©rite d’une mĂ©thode autant que d’une histoire. La reconnaissance internationale confirme la valeur de ce “patrimoine des gestes”, façonnĂ© par la patience, la rĂ©pĂ©tition et l’attention aux saisons. Elle met aussi en lumiĂšre la dimension communautaire: partager une pizza un dimanche, troquer des bocaux de passata entre voisins, fĂȘter la rĂ©colte de l’olive Ă  l’automne.

Un autre point dĂ©terminant est l’ouverture: la cuisine italienne s’est exportĂ©e, transformĂ©e, parfois hybridĂ©e, sans perdre son cap. Les chefs la poussent vers des territoires crĂ©atifs, mais l’essentiel reste lisible: le produit prime sur l’effet. La UNESCO n’a pas sacrĂ© “la meilleure cuisine du monde”; elle a reconnu une cohĂ©rence entre terroirs, usages et valeurs. Il ne s’agit pas d’un podium, mais d’un repĂšre culturel oĂč l’Italie rappelle combien la simplicitĂ© peut ĂȘtre lumineuse.

Comparer avec la tradition française souligne la complĂ©mentaritĂ©. LĂ  oĂč le homard Ă  la diable exige maĂźtrise et prĂ©cision, une pasta al pomodoro rĂ©ussit avec peu, Ă  condition de respecter la tomate, l’ail et l’huile. Deux approches qui se rĂ©pondent: la fĂȘte de l’ordinaire cĂŽtĂ© italien, l’excellence technique cĂŽtĂ© hexagonal. Ce parallĂšle encourage Ă  concevoir une table plus fluide chez vous: un soir d’pĂątes express, un autre soir d’assemblages plus sophistiquĂ©s.

Pour approfondir chez vous, plusieurs adresses en France illustrent cet art de vivre actualisĂ©, de la trattoria de quartier Ă  la table contemporaine: Ă  parcourir, des idĂ©es sur Paris et ses tables d’inspiration italienne, les coups de cƓur chez Giuseppino ou l’élĂ©gance de Tosca. Au fond, l’inscription Ă  l’UNESCO ne change pas les cuisines italiennes: elle confirme ce que les Italiens savent dĂ©jĂ , et ce que chacun peut adopter sans complications inutiles.

À retenir: l’Italie a fait des gestes simples un horizon culturel; l’UNESCO ne fait que tenir le miroir.

découvrez comment la gastronomie italienne a été reconnue et honorée par l'unesco en tant que patrimoine immatériel, célébrant ses traditions culinaires uniques et sa richesse culturelle.

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AmĂ©nager une cuisine Ă  l’italienne: garde-manger, gestes et organisation qui facilitent la vie

Traduire la reconnaissance du patrimoine immatĂ©riel chez vous commence par le garde-manger. Une base solide permet de cuisiner bon et rapide sans renoncer au goĂ»t. Constituez des rĂ©serves intelligentes: plusieurs formats de pĂątes (spaghetti, penne, orecchiette, fusilli), tomates concassĂ©es en bocal, thon Ă  l’huile, olives, anchois, farines, riz arborio, cĂąpres au sel, une ou deux excellentes bouteilles d’huile d’olive, vinaigre de vin, ail et oignons. Ajoutez deux fromages « piliers » (Parmigiano Reggiano et pecorino) et un fromage frais (ricotta) pour ouvrir le champ des possibles.

L’organisation s’inspire des trattorie: poste “eau” pour l’évier, poste “feu” pour les cuissons, poste “froid” pour les salades et le dessert. Quelques outils suffisent: une grande casserole, une poĂȘle gĂ©nĂ©reuse, une planche stable, un mortier (ou un petit mixeur), une rĂąpe efficace. Cette simplicitĂ© permet de rĂ©ussir la plupart des plats quotidiens. Une sauce tomate devient infaillible en respectant un duo essentiel: temps et qualitĂ©. Faites suer l’ail doucement dans l’huile d’olive, ajoutez la tomate, laissez rĂ©duire sans prĂ©cipitation, ajustez avec une feuille de laurier et une pincĂ©e de sucre si besoin. Le feu doux est votre meilleur alliĂ©.

La gestion des restes incarne l’intelligence italienne du quotidien. Pain rassis? Crostini Ă  l’ail, panure pour des polpette, ribollita toscane. Fromage restant? RĂąpez-le fin pour sublimer des lĂ©gumes rĂŽtis. Un fond de sauce? Servez-le avec des gnocchi rapides. Cette Ă©conomie joyeuse fait partie des traditions culinaires reconnues: rien ne se perd, tout se transforme, avec goĂ»t.

Construisez aussi un rythme hebdomadaire. Un soir “pasta”, un soir “lĂ©gumes + cĂ©rĂ©ales”, un soir “poisson”, un soir “pizza maison” si possible. Le vendredi peut devenir le moment de la focaccia, garnie de tomates cerises et d’origan. La planification reste souple: la saison dicte le menu. Au printemps, fĂšves et pecorino; en Ă©tĂ©, salade de tomates et burrata; en automne, champignons et polenta; en hiver, minestrone et agrumes. Vous crĂ©ez un calendrier gourmand sans rigueur excessive, 100% adaptable.

Par contraste, Ă©voquer un plat français technique comme le homard Ă  la diable souligne la force de l’ordinaire italien. LĂ  oĂč une prĂ©paration de haute gastronomie exige matĂ©riaux nobles et prĂ©cision chirurgicale, une pasta e ceci (pois chiches) rĂ©vĂšle combien l’Italie sait magnifier l’humilitĂ©. Cette comparaison n’oppose pas; elle Ă©claire des identitĂ©s culinaires complĂ©mentaires, toutes deux respectables et inspirantes Ă  la maison.

Pour aller plus loin, dĂ©couvrez des idĂ©es concrĂštes et accessibles avec des recettes illustrĂ©es sur nos recettes italiennes, prĂ©parez une sauce maison avec les sĂ©lections de dĂ©lices de saison, et inspirez-vous d’une trattoria parisienne comme Attilio pour peaufiner vos assemblages. L’essentiel reste constant: qualitĂ© des produits, respect des saisons, simplicitĂ© assumĂ©e.

La cuisine à l’italienne se gagne par l’ordre doux du garde-manger et la confiance dans les produits: simple ne veut pas dire simpliste.

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Terroirs et diversité: comprendre les régions qui composent la cuisine italienne

La force de la cuisine italienne rĂ©side dans sa mosaĂŻque de terroirs. Du PiĂ©mont aux Pouilles, chaque rĂ©gion raconte un climat, une histoire et des pratiques. La pizza napolitaine, inscrite pour ses gestes de prĂ©paration depuis des annĂ©es, illustre la prĂ©cision populaire: pĂ©trissage, hydratation, levĂ©e, four brĂ»lant. En Toscane, l’huile d’olive nouvelle, verte et poivrĂ©e, marque l’automne et parfume des bruschette d’une intensitĂ© unique. En Sicile, agrumes, pistaches et pĂȘches de mer conjuguent hĂ©ritage arabe et vocation mĂ©diterranĂ©enne. Le Nord joue avec beurre et fromage, le Sud explose d’herbes et de soleil; pourtant, une unitĂ© demeure: l’équilibre, pas l’excĂšs.

Pour explorer chez vous, partez d’une carte simple: un territoire, un produit, un geste. Toscane? Pain sans sel, haricots mijotĂ©s, viandes grillĂ©es. Émilie-Romagne? pĂątes farcies, ragĂč patient. Campanie? tomates San Marzano et mozzarella di bufala. Pouilles? orecchiette et cime di rapa. Ces repĂšres orientent vos achats, structurent vos menus et facilitent la transmission aux enfants: “Aujourd’hui, on cuisine comme Ă  Naples.”

Une bonne porte d’entrĂ©e consiste Ă  programmer une “semaine rĂ©gionale”. Par exemple, une semaine toscane: lundi panzanella, mercredi ribollita, samedi bistecca (ou champignons pour une version vĂ©gĂ©tale), dimanche cantucci aux amandes. Chaque jour, une technique courte et un produit en valeur. L’avantage? Vous gagnez en prĂ©cision sans alourdir l’organisation. RĂ©pĂ©tez le principe pour la Sicile, la Ligurie ou le Trentin.

La table suivante peut servir d’aide-mĂ©moire pour dresser un menu rĂ©gional Ă  la maison en misant sur le produit-star et un geste porteur de sens.

đŸ—ș RĂ©gion 🌿 Produit phare đŸ‘©â€đŸł Geste clĂ©
Toscane Huile d’olive nouvelle Griller le pain et frotter l’ail pour une bruschetta limpide 😋
Émilie-Romagne Fromage Parmigiano et pñtes farcies Étaler la pñte fine, farcir avec parcimonie 🎯
Campanie Tomates San Marzano, pizza Hydrater la pĂąte, four trĂšs chaud, cuisson brĂšve đŸ”„
Pouilles Orecchiette, cime di rapa Sauter ail-anchois-piment et lier aux pĂątes al dente đŸ„Š

Ces repĂšres n’empĂȘchent pas les rĂ©interprĂ©tations. Un chef Ă  Milan peut revisiter les tortellini; une famille Ă  Marseille peut adapter une caponata selon le marchĂ© local. L’essentiel est de prĂ©server l’idĂ©e de justesse: des ingrĂ©dients peu nombreux, un assaisonnement exact, un geste lisible. Cette sagesse du peu, chĂšre aux trattorie, prolonge la logique du patrimoine immatĂ©riel.

Pour élargir votre radar, explorez des adresses et inspirations italiennes en France, de Volfoni et ses classiques populaires aux nouveautés repérées ici: nouveaux bijoux de la scÚne italienne. En filigrane, un fil conducteur: producteur, produit, geste. Rien de plus, rien de moins.

Au bout du compte, voyager par les rĂ©gions, c’est apprendre Ă  cuisiner avec une boussole: cap sur le produit, horizon sur la saison.

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De l’immigration aux rĂ©inventions: une cuisine italienne qui voyage sans se perdre

Les migrations ont largement façonnĂ© la gastronomie italienne hors d’Italie. Des dĂ©cennies d’allers-retours ont installĂ© un patrimoine affectif dans les villes europĂ©ennes et amĂ©ricaines: Ă©piceries de quartier, trattorie familiales, pizzerie. Ces lieux ont transmis des gestes simples en s’adaptant aux marchĂ©s locaux. Les pĂątes ont suivi les valises, parce qu’elles nourrissent, rassurent et rassemblent. Les pizzaioli ont perfectionnĂ© leurs fours, souvent en improvisant avec les ressources disponibles. RĂ©sultat: une cuisine qui a absorbĂ© des influences tout en conservant sa grammaire.

Cette vitalitĂ© ne doit pas ĂȘtre confondue avec une hiĂ©rarchie. La distinction de l’UNESCO n’érige pas un classement; elle reconnaĂźt un patrimoine vivant. Dans les grandes villes, certains chefs poussent dĂ©sormais la pizza vers des horizons gourmands: farines anciennes, hydratations longues, toppings de saison, parfois luxueux. D’autres reviennent aux bases avec trois ingrĂ©dients impeccables. Ces deux voies coexistent sans s’annuler: le patrimoine invite, il n’enferme pas.

À Paris, la cartographie italienne Ă©volue: adresses de quartier, tables contemporaines, bars Ă  vins. Pour voir ce qui se fait, un aperçu utile se trouve sur les meilleures adresses italiennes Ă  Paris. CĂŽtĂ© pĂątes, l’obsession du bon blĂ© se lit chez Pasta di Papa, quand d’autres lieux misent sur le feu vif et la simplicitĂ©.

Une anecdote illustre ce dialogue. Un cuisinier calabrais, installĂ© Ă  Lyon, raconte avoir adaptĂ© sa sauce aux tomates locales plus douces, rĂ©duisant le sucre et montant l’huile d’olive en fin de cuisson pour rĂ©veiller l’amertume. La sauce n’est ni “moins italienne”, ni “plus française”; elle est juste, ici et maintenant. Le patrimoine immatĂ©riel se comprend ainsi: une pratique vivante qui s’ajuste avec finesse, sans renier ses repĂšres.

Cette plasticitĂ© vaut aussi pour la table. Un soir de semaine, une pasta cacio e pepe peut dialoguer avec un verre de blanc local; un dimanche, une focaccia gĂ©nĂ©reuse devient le centre d’une table d’amis. La clĂ© est l’équilibre entre culture d’origine et environnement d’accueil. S’ouvrir n’implique pas de se diluer: cela signifie renouveler la fidĂ©litĂ© Ă  un noyau de gestes, encore et toujours.

Pour s’inspirer, feuilletez des adresses qui racontent cette modernitĂ© italienne en France: la sensibilitĂ© de Tosca, la vision de Giuseppino, ou la constance de Attilio. Chacune Ă  sa maniĂšre illustre cette formule: un produit Ă©vident, un geste net, une hospitalitĂ© chaleureuse.

Conclusion pratique: penser mobilité plutÎt que mode; ce qui voyage bien, ce sont les gestes, pas les dogmes.

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Recevoir Ă  l’italienne: menus, rituels et astuces pour une convivialitĂ© qui fait mouche

Recevoir “à l’italienne” revient Ă  orchestrer une simplicitĂ© gĂ©nĂ©reuse. Le menu vaut par sa structure claire: antipasti, primo (souvent des pĂątes), secondo, contorni, dolce. Inutile de multiplier les plats; mieux vaut une succession fluide qui valorise chaque assiette. Un apĂ©ritif Ă  base d’olives, lĂ©gumes marinĂ©s et crostini ouvre l’appĂ©tit. Le primo met en avant le blĂ©, la tomate, l’huile d’olive, ou le fromage rĂąpĂ© Ă  la minute. Le secondo peut ĂȘtre un poisson en croĂ»te de sel ou un poulet aux herbes. Les contorni (lĂ©gumes) Ă©quilibrent l’ensemble; le dessert reste net et pas trop sucrĂ©.

Voici une méthode étape par étape pour une soirée toscane, adaptable à la saison.

  • 🍅 Antipasti: bruschette Ă  la tomate, artichauts Ă  l’huile, pecorino et miel.
  • 🍝 Primo: pici all’aglione (version douce si besoin), ou spaghetti al pomodoro.
  • đŸ„© Secondo: bistecca alla fiorentina (ou gros champignon grillĂ© pour une option vĂ©gĂ©tale).
  • đŸ„— Contorni: haricots blancs Ă  la sauge, salade croquante.
  • 🍋 Dolce: cantucci et vin santo, ou granita citron si l’air est lourd.

Les petits dĂ©tails font la diffĂ©rence. Un bon pain au levain, coupĂ© Ă©pais. Une bouteille d’huile d’olive Ă  table pour finir un plat. Un fromage servi Ă  tempĂ©rature ambiante. Les pĂątes salĂ©es dans une eau franche et Ă©gouttĂ©es al dente, puis mariĂ©es Ă  la sauce en sauteuse pour “faire lier”. Ce sont ces gestes, plus que la complexitĂ© des recettes, qui marquent la mĂ©moire des invitĂ©s.

Pour les curieux, un dĂ©tour par des sĂ©lections gourmandes aide Ă  choisir de bons produits, quand une « escapade » comme une semaine toscane donne un fil rouge Ă  votre table. Et pour s’offrir une parenthĂšse inspirante avant de recevoir, un dĂźner chez Volfoni peut vous souffler des idĂ©es simples Ă  reproduire.

Ce cadre n’exclut pas la crĂ©ativitĂ©. Quelques zestes de citron sur une pizza bianca, un filet d’huile d’olive sur une burrata, un mĂ©lange d’herbes du balcon hachĂ©es fin. L’essentiel est de garder la main lĂ©gĂšre et l’Ɠil sur la saison. Quand le doute s’installe, revenir au triptyque: produit de qualitĂ©, cuisson juste, assaisonnement Ă©quilibrĂ©.

En somme, la convivialitĂ© italienne naĂźt d’une succession de petites attentions. Commencez ce soir par un antipasto simple, et le reste suivra naturellement.

Techniques, comparaisons et idĂ©es reçues: dĂ©mĂȘler le vrai du faux pour cuisiner plus sereinement

L’inscription au patrimoine immatĂ©riel invite Ă  rĂ©viser certaines idĂ©es reçues. Non, toute pizza n’exige pas un four napolitain Ă  450°C. Un four domestique optimisĂ©, une pĂąte bien hydratĂ©e, une pierre chauffĂ©e longtemps, une garniture mesurĂ©e: ces quatre points suffisent dĂ©jĂ  Ă  un trĂšs bon rĂ©sultat. Non, toutes les pĂątes ne doivent pas nager dans la sauce; le bon geste consiste Ă  lier pĂąte et sauce en sauteuse avec un peu d’eau de cuisson amidonnĂ©e. Non, l’huile d’olive n’est pas rĂ©servĂ©e au cru: certaines huiles supportent une cuisson douce et apportent une profondeur particuliĂšre.

Comparer avec la tradition française Ă©claire des nuances utiles. Un plat sophistiquĂ© comme le homard Ă  la diable illustre l’exigence technique de l’hexagone et son goĂ»t pour les sauces montĂ©es. La cuisine italienne prĂ©fĂšre souvent l’ellipse: rĂ©vĂ©ler un produit plus que le transformer. D’un cĂŽtĂ©, l’art de la prĂ©cision; de l’autre, la poĂ©sie de la simplicitĂ©. Les deux perspectives apprennent beaucoup Ă  la maison: prĂ©cision quand il faut, dĂ©pouillement quand c’est mieux.

Trois techniques Ă  adopter dĂšs maintenant pour cuisiner plus sereinement:

  • đŸ”„ Saisir puis baisser: une chaleur haute pour lancer la rĂ©action de Maillard, puis un feu doux pour prĂ©server les jus.
  • 💧 Garder une louche d’eau de cuisson: elle lie, assaisonne et donne de la brillance aux pĂątes.
  • 🧂 Saler en couches: eau des pĂątes salĂ©e, assaisonnement de la sauce, rectification finale au plat.

De bons produits ne sont pas nĂ©cessairement hors de prix. Une excellente conserve de tomate, un fromage bien choisi, une huile d’olive fiable suffisent Ă  hisser une assiette. Mieux vaut peu d’ingrĂ©dients bien sĂ©lectionnĂ©s que des placards saturĂ©s. Les marchĂ©s, les Ă©piciers spĂ©cialisĂ©s et les coopĂ©ratives locales aident Ă  acheter juste. Pour de l’inspiration, consultez des idĂ©es concrĂštes de menus et d’adresses sur cette sĂ©lection de recettes et notre tour d’horizon des tables italiennes Ă  Paris.

Enfin, l’étiquette Ă  table compte autant que la technique. Servir des assiettes chaudes pour un primo, prĂ©voir une carafe d’eau fraĂźche, laisser l’huile d’olive Ă  portĂ©e de main, proposer un cafĂ© court Ă  la fin. Ces marqueurs discrets font partie des traditions culinaires cĂ©lĂ©brĂ©es par l’UNESCO: un ensemble de codes hospitaliers qui transforment un dĂźner en moment mĂ©morable.

À faire tout de suite: choisissez une excellente huile, un bon parmesan, et cuisinez ce soir des spaghetti al pomodoro en liant la sauce au feu doux. Le plaisir viendra sans dĂ©lai.

Qu’est-ce que l’UNESCO reconnaüt exactement dans la cuisine italienne ?

La reconnaissance porte sur des pratiques vivantes: transmission familiale, respect des saisons, convivialitĂ©, savoir-faire professionnels et domestiques. Ce n’est pas un palmarĂšs de recettes, mais un patrimoine de gestes et de rituels.

Comment constituer un garde-manger italien efficace ?

PrĂ©voyez 3-4 formats de pĂątes, tomates en conserve de qualitĂ©, huile d’olive fiable, ail, oignon, anchois, olives, cĂąpres, riz arborio, farines, herbes sĂšches, deux fromages piliers (Parmigiano, pecorino) et un fromage frais (ricotta).

La pizza maison peut-elle ĂȘtre rĂ©ussie sans four professionnel ?

Oui. Hydratez correctement la pùte, laissez pousser longuement, préchauffez une pierre dans votre four au maximum, garnissez avec parcimonie et cuisez briÚvement. La qualité de la farine et du sel fait la différence.

En quoi la cuisine italienne se distingue-t-elle de la française ?

La premiĂšre magnifie l’ordinaire et le produit, la seconde cultive la technique et la maĂźtrise des sauces. Elles se complĂštent. Exemple: un homard Ă  la diable requiert grande prĂ©cision; une pasta al pomodoro s’appuie sur trois ingrĂ©dients impeccables.

Par oĂč commencer pour recevoir Ă  l’italienne ?

Structurez un menu simple: antipasti, primo, secondo, contorni, dolce. PrĂ©parez en avance les marinades, rĂ©glez les cuissons Ă  la minute pour les pĂątes, dressez l’huile d’olive Ă  table et proposez un cafĂ© court en final.

Source: www.radiofrance.fr

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